La cire d’abeille est l’élément de base constituant le squelette de la colonie. L’alvéole est l’unité de stockage dans la ruche: elle permet le stockage du pollen, du miel, des larves.
Actuellement la cire est à l’origine d’une perte de fertilité de l’abeille mellifère.

En effet depuis plusieurs décennies les molécules de synthèse utilisées par les apiculteurs pour traiter contre le varroa se concentrent dans cette matrice lipophile . La grande majorité des polluants retrouvés dans les cires provient des apiculteurs et non des agriculteurs… Ce constat est lié à une mauvaise pratique des apiculteurs qui réutilisent les vieilles cires de corps contaminées par des micro-organismes et molécules de synthèses antiparasitaires : Amitraze, Tau-fluvalinate, coumaphos.. Heureusement les cires issues de l’apiculture biologiques ne présentent pas ces molécules de synthèse car elles sont totalement prohibées.

Les vieilles cires réformées car contaminées par des micro-organismes présents dans la ruche sont utilisées pour la confection de bougies, encaustique ou pour cirer les moules en pâtisserie… il faut bien évidemment éviter d’utiliser de bougies fabriquées à partir de cire provenant de la filière conventionnelle car elles contiennent quasi systématiquement des polluants de synthèse.

Attention il faut bien différencier la cire de réforme de la cire d’opercule.
La cire d’opercule correspond à la cire provenant de la désoperculation des cadres avant extraction. Elle est sécrétée par les abeilles afin de fermer l’alvéole lorsque celle-ci est pleine de miel « mûr ». (taux d’humidité inférieur à 18%)

La cire d’opercule sert à la confection de feuilles à l’aide d’un gaufrier en silicone(pour ma part) . Les feuilles de cire sont alors insérées dans les cadres en bois afin de remplacer les vieux cadres réformés. Les abeilles bâtissent en 3 dimensions les alvéoles. Au printemps quand les apports de nectar sont abondants une feuille peut être bâtie en moins de deux jours.
